Sazaki Kira

Le caractère… C’est ce que j’ai de bon dans la tête, c’est ça ? Et bien, ma mère ma souvent dit que j’étais intelligente. Il parait que quand j’étais petite, je comprenais tout en un rien de temps, laissant les autres enfants loin derrière moi au niveau réflexion. Il parait aussi que je suis extrêmement sage, même s’il m’arrivait parfois de dépasser un peu les limites en embêtant les grandes personnes. Mais tout ça c’était quand j’étais petite, depuis mon départ, j’ai grandement muri, et j’obéis au moindre ordre donné par une personne supérieure à moi, comme on me l’apprit avant. Je suis souvent muette et timide, je parle très peu,surtout quand je ne connais pas très bien la personne devant moi.Je souris cependant très constamment, montrant toujours de la sympathie envers mon interlocuteur, de façon à essayer de me faire que des amis.Je suis serviable de nature, et très adroite quand il le faut.


Ma description physique ? C’est… Les détails sur mon corps et mon apparence c’est cela? Et bien… Je suis assez petite pour mon âge, avec des formes où il en fait, ma poitrine étant de taille moyenne, enfin, c’est ce que je pense. Sinon je suis assez fine, parce que quand j’étais petite j’adorais courir dans tout les sens, un peu moins aujourd’hui, mais bon… J’ai les cheveux bruns et longs, qui s’harmonisent parfaitement avec mes oreilles et ma queue de loup, brunes elles aussi. Ah oui,parce que je ne vous l’ai pas dis, je suis une hybride, une Ookami plus exactement. Mes yeux sont de braises, d’un rouge on ne peut plus vif,laissant parfois mes interlocuteurs perplexe, mais ça je ne sais pas pourquoi à vrai dire… Au niveau des vêtements, ma mère me disais toujours qu’il fallait s’habiller simplement pour plaire, alors c’est ce que je fais, je m’habille le plus souvent d’un petit haut banal,avec un short et des baskets, le tout assortit bien entendu ! Je ne porte pas de choses du genre piercing et tatouage, je trouve cela bien trop barbare, et du genre qui ne sert à rien du tout. Je porte juste un petit bracelet d’argent offert par ma mère avant mon départ.



Tout commence toujours parfaitement bien,comme d’habitude… Je suis une jeune Ookami, belle comme ma mère,et intelligente comme mon père. Ma mère, était une Ookami, comme moi,mais mon père lui, était un humain, et plus exactement le maitre de ma mère.Ils étaient mariés, et m’avaient eu quelques années plus tard. Je vivais dans le plus grand des bonheurs, j’allais à l’école, comme tout les enfants de mon âge, même si j’avais quelque chose en plus d’eux:des oreilles et une queue animale. Il faut avouer que cela créait parfois des railleries chez mes camarades, mais jamais de grandes méchancetés, parce que mon père était riche et puissant, et que j’avais sa protection… Du moins… J’avais sa protection jusqu’à ce qu’il fasse faillite, tout son argent avait été dépensé. Depuis ça, je n’allais plus à l’école, et nous avions du déménager tout les trois pour habiter dans une maison banale, complètement différente du manoir d’avant… La galère ne faisait qu’empirer de jour en jour, nous n’arrivions même plus à manger, ou peut être une fois par jour, tout dépendait de ce que la bonté des gens avait donné sur les trottoirs pendant la journée… Et ce n’était pas toujours glorieux, croyez moi…
Un soir, alors que je revenais de la rue, où j’avais fais la manche toute la journée, pour récolter que trois pièces, mon père entama une discussion assez importante : celle de me vendre à une animalerie, pour que lui et ma mère puissent finir leur vie tranquillement, en vivant un peu plus correctement. Bien sur, j’acceptais cette idée, je ne voulais pas que mes parents meurt dans d’atroces condition de vie, et grâce à l’argent que je leur apporterais, ils ne retrouveront surement pas le manoir de ma jeunesse, mais du moins une maison plus habitable que celle là.
Le marché était donc conclut, mais je fus hélas tout d’abord vendue dans une minuscule animalerie de banlieue. Je me trouvais dans une cage trop petite pour moi, et le vendeur était un homme violent et alcoolique, je vous laisse donc imaginer l’enfer que j’ai vécu, je n’osais pas dire un seul mot, de peur de me faire tabasser. Cette première animalerie fit rapidement faillite elle aussi, sans que je sois vendue … Je me retrouvai donc à la rue, trainant comme un chien des rues à travers de nombreuse ville, sans en trouver une qui me convienne... J'arrivai un jour à Kyoto, grand ville en apparence, où la guerre régnait... Une fois que j'eus franchit les portes de la ville, on m'empêcha de partir... Mais je n'était pas pour la guerre, je partit alors me réfugier dans le seul quartier calme que j'avais trouver en 5 jours de recherches... J'attendais de voir ce qui allait se passer maintenant.
Les années sont passées et je suis restée tout ce temps à Kyoto, malgré la guerre qui faisait encore et toujours rage. Je ne partais pas parce que je n'avais tout simplement pas le choix. Je ne faisais aucune rencontre, ce n'était pas tellement mon genre, mais je n'avais pas les moyens de m'acheter un nouvel appartement dans une autre ville. Et puis celui que j'avais était pas trop mal. Et puis, peut-être qu'avec le temps, tout finira par s'arranger et j'oserais enfin sortir de chez moi sans cacher mon visage.